CAS CLINIQUE

Homme de 25 ans avec alopécie androgénique

Dr. JUÁN SALVATIERRA MARTÍN

Médecine familiale et communautaire

Médecine esthétique

Master spécialisé en pharmacologie, nutrition et suppléments sportifs

RAQUEL GASCÓ LARA

Spécialiste dans les traitements capillaires

BodyCel esthétique et capillaire avancés
Castellón de la Plana, Espagne

ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX

Du côté maternel : deux oncles avec de la calvitie

Mauvaise circulation aussi du côté maternel.

ANTÉCÉDENTS PERSONNELS

Pellicules, séborrhée et prurit dans le cuir chevelu, sans démangeaisons.

Stress émotionnel

Pertes excessives de cheveux.

ANALYSES PRÉALABLES : Pas de demande d´analyse.

DIAGNOSTIC :

Alopécie androgénique et dermatite séborrhéique

PLAN DE TRAITEMENT

1 Session dans le Centre avec traitement à la tourbe, pour nettoyer en profondeur les follicules et les pellicules des cellules mortes de la surface du cuir chevelu
18 Sessions dans le Centre de traitement au laser et à l’ozone, intensifiés par Dermapen, sur le cuir chevelu et des vitamines.

PRESCRIPTION À DOMICILE

Lavage et brossage quotidiens du cuir chevelu.
Minoxidil à 5% matin et soir (toutes les 12 heures)

MICRONUTRITION

CAPIVANCE ALPHA H: 0-0-2 dès le début du traitement jusqu’à présent sans interruption

ÉVOLUTION

NOTE : Lors de la 9e session (photos du sommet du crâne)

Nette amélioration sur le sommet du crâne.

On observe que des cheveux poussent à nouveau et une augmentation, à la fois de la densité des cheveux et de leur épaisseur.

EXPLICATION DU CAS :

L’alopécie androgénique (AAG), également connue comme calvitie, est une affection chronique progressive, à la fois chez les hommes et chez les femmes.

Elle se caractérise par la miniaturisation progressive des follicules pileux, par prédisposition génétique, provoquée par les androgènes.

Outre la prédisposition génétique et les androgènes, la micro inflammation qui entoure les follicules et le stress oxydant peuvent jouer un rôle dans la pathogénie de l’AAG, en ayant une influence sur leur activité biologique.

La dermatite séborrhéique est une affection érythémato-squameuse, inflammatoire, d’étiologie multifactorielle et à évolution chronique.

Parmi les facteurs étiologiques importants se trouve la levure Malasezzia. Ce micro-organisme a une grande affinité avec le sébum (lipophilie) et il colonise et prolifère dans des zones de la peau avec de nombreuses glandes sébacées, comme le cuir chevelu. Sa présence, à elle seule, ne justifie pas le développement de dermatite séborrhéique, car les personnes avec une abondante colonisation par ce micro-organisme ne développent pas cette dermatose. Il semble que la présence d’autres facteurs soit nécessaire pour qu’elle se développe, comme la réponse immunitaire du sujet à ces levures et à la composition du sébum, réglée par les androgènes.

Parmi les traitements utilisés pour les pellicules grasses, les gommages sont habituels.

Dans ce cas, les traitements physiques utilisés, ainsi que les gommages et l’ozone, peuvent avoir aidé à atténuer l’inflammation provoquée par la dermatite séborrhéique, en optimisant ainsi la réponse du follicule pileux au traitement topique au minoxidil et au Capivance Alpha H.